Le marché boursier nigérian vient de connaître son pire naufrage en une décennie et demie. L'argent étranger fuit à toute vitesse, et le déclencheur ? Une réforme fiscale brutale qui s'apprête à tripler les impôts sur les plus-values.

Lorsque les gouvernements serrent la vis sur les profits d'investissement, le premier instinct du capital offshore est toujours le même : sortir avant que la facture n'arrive. Nous voyons ce scénario se dérouler en temps réel. L'exode n'est pas non plus exactement subtil. Les gestionnaires de portefeuille se débarrassent des positions plus vite que vous ne pouvez dire "paradis fiscal", et les indices locaux s'effondrent sous la pression.

Ce n'est pas seulement une histoire nigériane, cependant. C'est un rappel que la politique fiscale peut être tout aussi perturbatrice qu'un choc de marché. Les investisseurs détestent l'incertitude, mais ils détestent encore plus la réduction des rendements. Tripler le taux d'imposition ? Ce n'est pas de l'incertitude, c'est un signal clair de faire ses valises et de rediriger le capital vers un endroit plus accueillant. Les effets d'entraînement pourraient persister pendant des mois, surtout si des fonds internationaux décident de mettre la région sur liste noire.

Pour quiconque surveille les flux de capitaux mondiaux, c'est un cas d'école de la rapidité avec laquelle le sentiment peut changer lorsque les règles du jeu changent du jour au lendemain.